Montées, descentes, points de vue et points d’eau. Des causses pelés, des plaines luxuriantes. Les chemins pierreux, ornières de charrettes, terres battues renvoient à l’époque où les commerçants arpentaient ces paysages pour acheminer production et ravitaillement entre les Cévennes et les grandes villes des plaines du Gard.
Chaque virage, col, chaque traversée de ruisseau, chaque forêt – sont les caches idéales pour une embuscade, une histoire dingue, un vertige de liberté ou un moment de farniente.
Parfois quelques rencontres, avec la solitude souvent. Le choix de l’autonomie en bivouac-hamac a donné la part belle à l’introspection. Ce mélange hasardeux d’échanges, d’efforts, de méditation active et de contemplation ont rapidement ramené le bon sens paysan. La place qui nous revient n’est finalement pas si loin.
« J’ai rien fait comme ils avaient dit dans le guide » mais c’est bien fait pour ça… les vacances. Puis, juste avant Génolhac « crack » la cheville, rien de grave mais j’ai fini en train. J’aurai marché 120 des 240 km prévus, il faut bien en garder pour l’an prochain.